mardi 20 novembre 2007

Le choix SAQ

La SAQ attaque pour le temps des fêtes avec une campagne assez évocatrice.

Cette publicité se compose principalement de deux éléments. Le premier étant qu’on reconnait tous dans le personnage principal l’un de nos proches qui nous donne toujours des cadeaux « poches ». Le second, est que l’on ne veut surtout pas être cette personne qui donne les cadeaux « poches ».

La SAQ dit, à travers sa publicité, que si l’on ne veut pas décevoir les gens qu’on aime, on est mieux de leurs offrir quelque chose qu’ils vont vraiment aimer…comme de l’alcool. D’ailleurs, les gens verront dans la SAQ, à travers cette publicité, le remède miracle pour le temps des fêtes. La SAQ devient synonyme du cadeau qui dépanne sans en avoir l’air et qu’on est presque sûr que la personne va apprécier.

Un autre élément intéressant se retrouve dans l’interprétation idiote du personnage principal qui donne le cadeau. L’image idiote de ce personnage renforcit l’idée que le consommateur est le dernier des crétins de donner un cadeau inutile. Le choix du bain moussant suggère aussi cette vision du cadeau idiot et peu réfléchi.

Source : Infopresse

mardi 13 novembre 2007

Une morale en peinture

Cette publicité d’Air Miles sort quelque peu de l’ordinaire.

http://www.canadianadvertisingclub.com/default.aspx?id=24208


En premier lieu, elle se permet de rappeler le consommateur à l’ordre en présentant un tableau et son personnage, un señor, qui exige à la dame d’utiliser sa carte Air Miles et que, le fait qu’elle l’ait oublié, le déçoit beaucoup. Aussi, le señor lui fait miroiter l’idée, qu’avec la carte Air Miles, elle pourra enfin voyager en Espagne.

Le choix du tableau pour faire la morale à une dame est une idée brillante. Cela permet de rabrouer la femme sans qu’aucun consommateur ne s’offusque et dire, par le fait même, qu’ils doivent utiliser leur carte, sinon ils ne sont que des moins que rien qui ne pensent pas à eux et leurs ambitions hypothétique de voyager.

De plus, le choix d’une femme pour jouer la victime du tableau s’impose, car les femmes sont celles qui sont les plus assidues à utiliser la carte et qu’y font, bien sûr, le plus souvent les courses, même dans notre société moderne et égalitaire.

Cette publicité tire aussi vers l’égoïsme en réaffirmant que les consommateurs ont le droit de vouloir accumuler des points juste pour eux afin de se payer le voyage de leurs rêves et non pour les partager avec un proche.

Source : Canadian Advertising Club

mardi 6 novembre 2007

Une histoire de char

Lexus nous démontre le charme des contes d'enfants dans cette nouvelle campagne publicitaire.



Cette publicité est un bon exemple de comment «enfantiser» une voiture. En fait, elle permet principalement deux choses :

La première, de créer un état de confiance dans la voiture en la rapprochant des souvenirs d'enfances avec les bon vieux contes qui finissent toujours bien. Cela permet de rassurer le consommateur de son choix et même de faire paraître plus simple que ce qu'il est vraiment. Par la suite, il reste à espérer que, sur place, les vendeurs ne soient pas trop exaspérants et qu'ils continuent à garder ce niveau de confiance et de simplicité.

La deuxième, que le message ne cible pas que les parents, mais aussi les enfants. Et oui, les jeunes sont ciblés indirectement par ce message. La question à se poser est de savoir où est l'intérêt sachant que les enfants ne conduisent pas et que, donc, ce ne sont pas eux les consommateurs? Pourtant, dans les faits les enfants n'achètent peut-être pas la voiture, mais ils influencent fortement le choix des parents surtout lorsqu’il s'agit d'une voiture familiale. Conséquemment, il y a de fortes chances que les enfants soient présents lors de l'essai routier.

Un détail que l'on oublie trop souvent lorsque l’on examine une publicité est que souvent les parents se laissent influencer par l'enfant et même, dans certains cas, le font délibérément, car ils ont le sentiment d’avoir la certitude qu'ils ont pris la meilleure décision. Après tout, la vérité sort toujours de la bouche des enfants…

Source : Influencia