Lexus nous démontre le charme des contes d'enfants dans cette nouvelle campagne publicitaire.
Cette publicité est un bon exemple de comment «enfantiser» une voiture. En fait, elle permet principalement deux choses :
La première, de créer un état de confiance dans la voiture en la rapprochant des souvenirs d'enfances avec les bon vieux contes qui finissent toujours bien. Cela permet de rassurer le consommateur de son choix et même de faire paraître plus simple que ce qu'il est vraiment. Par la suite, il reste à espérer que, sur place, les vendeurs ne soient pas trop exaspérants et qu'ils continuent à garder ce niveau de confiance et de simplicité.
La deuxième, que le message ne cible pas que les parents, mais aussi les enfants. Et oui, les jeunes sont ciblés indirectement par ce message. La question à se poser est de savoir où est l'intérêt sachant que les enfants ne conduisent pas et que, donc, ce ne sont pas eux les consommateurs? Pourtant, dans les faits les enfants n'achètent peut-être pas la voiture, mais ils influencent fortement le choix des parents surtout lorsqu’il s'agit d'une voiture familiale. Conséquemment, il y a de fortes chances que les enfants soient présents lors de l'essai routier.
Un détail que l'on oublie trop souvent lorsque l’on examine une publicité est que souvent les parents se laissent influencer par l'enfant et même, dans certains cas, le font délibérément, car ils ont le sentiment d’avoir la certitude qu'ils ont pris la meilleure décision. Après tout, la vérité sort toujours de la bouche des enfants…
Source : Influencia
Source : Influencia
2 commentaires:
J'pense pas que les enfants sont si influent que sa durant l'achat. Sinon, les parents manque vraiment de jugement pour se laisser influencer par eux.
On dirait plus un effet conitif que Lexus essaye d'aller chercher en associent la sécurité à l'enfance.
C'est drôle qu'on aborde ce sujet parce que justement j'ai personnellement vécu l'expérience de l'enfant qui se fait donner le pouvoir de décision dans l'achat d'une voiture...
Lorsque j'avais 10 ans, mes parents ont décidé de changer de voiture et me traînaient dans leurs "excursions de magasinage" pour cette nouvelle voiture. La raison pour laquelle ils décidèrent de m'emmener avec eux est qu'ils voulaient savoir si, lorsque assis sur la banquette arrière, je ressentais beaucoup de vibrations. Voyez-vous, pour une raison quelconque, ils s'étaient mis dans la tête qu'une bonne voiture ne produisait pas de vibrations en arrière. Et, j'étais leur "testeuse". Mais, moi qui n'avait que 10 ans, j’avais aucune idée de ce que ça représente "beaucoup de vibrations", donc j'y allais allègrement avec mes impressions qui étaient surtout basées sur la couleur de la voiture et vu que j'aimais le rouge...mes parents ont fini par acheter une voiture rouge!
Tout ça pour dire que les enfants ont, en effet, un pouvoir de décision sur les achats des parents. Mais, pas parce qu'ils le prennent, mais plutôt parce que les parents le leurs donnent, car les parents sont dépassés par la multitude de choix qui s'offre à eux. Alors, dans cette situation, ils se tournent vers la seule personne qu’ils croient honnête et impartiale: l'enfant.
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